Communiqué

Le gouvernement du Canada rend sa décision sur le projet aurifère de Valentine

Le 24 août 2022 – Ottawa – Agence d'évaluation d'impact du Canada

À la suite d'une évaluation environnementale approfondie et fondée sur des données scientifiques menée par l'Agence d'évaluation d'impact du Canada (l'Agence), l'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a accepté les conclusions du rapport d'évaluation environnementale de l'Agence, qui déterminent que le projet aurifère de Valentine n'est pas susceptible d'entraîner des effets environnementaux négatifs importants lorsque les mesures d'atténuation sont prises en compte. Le projet est donc autorisé à être mis en œuvre, mais sous réserve de mesures strictes visant à protéger l'environnement. Les communautés autochtones locales ont également participé au processus de l'Agence et ont fourni des informations qui ont contribué à orienter le travail de l'Agence.

Le projet consiste de la construction, l'exploitation, la désaffectation et la remise en état d'une mine d'or avec deux fosses à ciel ouvert et les infrastructures associées, située à environ 55 kilomètres au sud-ouest de Millertown, à Terre-Neuve-et-Labrador. Le projet serait exploité pendant 13 ans et produirait de l'or doré qui serait expédié par camion à des raffineurs.

Selon les chiffres fournis par le promoteur, le projet apportera un revenu estimé à 1,3 milliard de dollars aux travailleurs et aux entreprises du Canada. De ce revenu, 750 millions de dollars iront directement aux travailleurs et aux entreprises de Terre-Neuve-et-Labrador. Le projet proposé pourrait créer jusqu'à 404 emplois pendant la construction et 426 emplois pendant l'exploitation au cours de la durée de vie du projet.

La population canadienne s'attend à ce que le gouvernement du Canada prenne des mesures significatives pour protéger l'environnement tout en soutenant la croissance économique, non seulement pour aujourd'hui, mais aussi pour les générations futures. C'est pourquoi la déclaration de décision émise aujourd'hui par le ministre établit 133 conditions que le promoteur doit respecter pendant toute la durée du projet. Ces conditions comprennent des mesures visant à protéger le poisson et son habitat, les oiseaux migrateurs, les espèces en péril comme le caribou des bois, la qualité de l'air et de l'eau, la santé humaine et l'utilisation des ressources par les peuples autochtones.

Par exemple, pour assurer la protection de la population de caribous des bois, le promoteur doit prendre certaines précautions avant le début de la construction du projet. La Marathon Gold Corporation doit indiquer les périodes durant lesquelles les activités du projet sont moins susceptibles d'avoir des effets négatifs sur l'espèce, et mener les activités du projet durant ces périodes. Le promoteur doit également s'efforcer d'éviter la destruction ou l'altération de l'habitat du caribou des bois. De plus, le promoteur devra élaborer et mettre en œuvre un programme de suivi afin de vérifier l'exactitude et l'efficacité des mesures d'atténuation visant à protéger le poisson et son habitat.

Conformément à la Loi sur l'évaluation d'impact, l'Agence appliquera les conditions de la déclaration de décision avant et pendant la construction, et pendant toute la durée des opérations du projet. Le non-respect de ces conditions par Marathon Gold Corporation constitue une violation de la loi fédérale. Tout changement proposé au projet devra être examiné dans le cadre d'un processus de modification afin de déterminer s'il peut être mis en œuvre.

Le promoteur peut maintenant faire des démarches pour obtenir les autres permis et autorisations nécessaires auprès des ministères fédéraux. Cela comprend une approbation de Pêches et Océans Canada en vertu de la Loi sur les pêches.

Faits en bref

  • L'Agence a mobilisé deux groupes autochtones qui pourraient être touchés par le projet tout au long de l'évaluation environnementale, soit la Première Nation Miawpukek et la Première Nation Qalipu. Une aide financière de 24 600 $ au total a été allouée pour soutenir leur participation aux différentes étapes de l'examen.
     
  • Des dizaines d'experts du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que de nombreux ministères fédéraux ont participé au processus en fournissant des conseils scientifiques solides et une expertise technique tout au long de l'examen du projet. Ces ministères comprennent le ministère des Pêches, des Forêts et de l'Agriculture de Terre-Neuve-et-Labrador, Pêches et Océans Canada, Environnement et Changement climatique Canada, Ressources naturelles Canada, Transports Canada et Santé Canada.
     
  • Le projet a fait l'objet d'une évaluation environnementale provinciale en vertu de l'Environmental Assessment Regulations, 2003 de Terre-Neuve-et-Labrador. En mars 2022, le projet a été approuvé sous réserve de certaines conditions.

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